1764.
La Bête du Gévaudan a disparu, laissant les habitants sans réponse et choqués. Quel était cet animal qu'ils n'arrivaient pas à attraper ? Pourquoi leur faire subir pareille épreuve ? Beaucoup de rumeurs continuaient d'accuser Jean Chastel d'avoir dressé la Bête dans le but d'assouvir ses propres méfaits criminels.
Où est la part de vérité là-dedans ? Personne ne le sait. Toujours est-il que trois jours après les dernières accusations, Jean Chastel se pendit. Ce geste sembla confirmer les soupçons des familles, qui purent enfin commencer leur deuil.

1771.
La vie a repris son cours, malgré un climat de méfiance sous-jacent. Les évènements vont confirmer les craintes. Le 11 mars 1771, une fillette et sa nourrice sont enlevées. Des battues sont organisées, mais les deux personnes restent introuvables. Des traces de sang sont retrouvées à intervalles réguliers, ainsi que des sillons d'une profondeur différente. La psychose se réinstalle comme une trainée de poudre.
Plus personne n'ose s'aventurer seul dans les chemins.

Cela sera t-il suffisant ?